Je sais, c'est pas facile à dire "Aëlithius"!

Onodan a écrit:

Je propose au retour du printemps, on pourra aller au FHC ou à l'auberge du taureau sans tête, suivant tes préférences

*Note d'envoyer sa ménagerie à la fete foraine la plus éloignée du bar*

cela dépend beaucoup : lequel des deux sert le meilleur alcool ?

ça me déçoit que tu poses encore cette question...

Belokan a écrit:

ça me déçoit que tu poses encore cette question...

tes caves ont été vidées par les pirates de ma filleule, je ne sais pas si tu as pu refaire ton stock !

alff a écrit:

Onodan a écrit:

Je propose au retour du printemps, on pourra aller au FHC ou à l'auberge du taureau sans tête, suivant tes préférences

*Note d'envoyer sa ménagerie à la fete foraine la plus éloignée du bar*

cela dépend beaucoup : lequel des deux sert le meilleur alcool ?

Bon, va pour la liqueur de framboise, je crois qu'ils referont certainement un stock complet lorsque j'aurais réservé la table

Tu notes Belo ?

Belokan a écrit:

ça me déçoit que tu poses encore cette question...

Ben, moi, je vais être obligé de lire touuuuuuutes les pages du FHC, parce qu'il y en a pas beaucoup dans le forum G.

C'est bien, un couple dans mon topic!
Belo, je suis désolé!

alff a écrit:

Belokan a écrit:

ça me déçoit que tu poses encore cette question...

tes caves ont été vidées par les pirates de ma filleule, je ne sais pas si tu as pu refaire ton stock !

C'est pas moi... C'est mes pirates !

Celemoor a écrit:

alff a écrit:

Belokan a écrit:

ça me déçoit que tu poses encore cette question...

tes caves ont été vidées par les pirates de ma filleule, je ne sais pas si tu as pu refaire ton stock !

C'est pas moi... C'est mes pirates !

Oui, oui, j'ai bien dit tes pirates

Bon, si on s'y met toutes les deux, on peut faire pas mal de dégâts aussi au stock, non ... mais chut, il ne fait pas que ta mere le sache ...

C'est sous un ciel ensoleillé, parsemé de quelques nuages, que Karon Athanase et Aëngius Lefir chevauchaient en direction du territoire des guerriers oubliés.
Athanase, fumant tranquillement un cigare, entonnait un petit air de sa voix ronronnante et appréciait le paysage.
Lefir, non sans une certaine décontraction, lui demanda tout de même :

- Tu n'as pas l'impression que c'est un peu risqué ce qu'on fait, là?

- Je n'en ai aucune idée ! je me suis dit que ça pouvait être une chose utile que de disputer avec nos opposants.
D'autant que je te rappelle que tous ne nous sommes pas inconnu!

- Oui, en effet... Tu veux parler de Célémoor et d'Adraylia?!

- Célébrindal, aussi!

- Hum... Je ferais bien de te surveiller alors!

- Dis donc, je suis un grand garçon je te le rappelle! Et j'ai le même âge que toi, dragon chimérique que tu es ! Tu as beau être un très jeune dragon, tes 69 ans ont pu te donner une légère apréhension des relations humaines! Dit-il d'un sourire complice.

- J'espère quand même nous amuser un peu…!

- Sait-on jamais, on pourrait vider quelques fût ensemble!...
C'est bien toi qui a le cadeau, n'est-ce pas?

Célébrindal entendit quelqu'un en approche. Des pas de monture résonnaient et au fur et à mesure que la distance diminuait, les sons de voix se faisaient audibles.

- Cette voix, je la connais ! Célébrindal n'en croyait pas ses oreilles ... Il s'agissait bien de celui qu'elle considérait comme un ami, un ami très cher.

Sa présence en territoire GO avait une consonnance particulière pour elle. Elle croyait l'avoir blessé au plus profond de lui même et l'avoir perdu à tout jamais.
Célébrindal avait encore bien des leçons à apprendre sur le sens réel du mot amitié !

D'un sourire des plus accueillant, elle alla à la rencontre du Seigneur Athanase.

Les voyageurs continuaient leur discussion toujours sous un ton taquin.
Karon, encore à fredonner son air préféré, apréciait simplement l'horizon et le paysage qui s'offrait à lui.
Quand il aperçut une silhouette au loin qu'il ne pouvait pas oublier.
Une femme aux pas doux et grâciles, apportant la chaleur d'une matinée en été. Un être féérique à la chevelure dorée comme les blés une journée ensoleillée.
Elle était l'amie comme une terre de tranquilité et de repos.

Les cavaliers, d'un petit coups de talon, accélérèrent leur marche afin de préserver les pas de la femme.
Préserver ce temps, intarissable certes, mais si précieux à l'amitié.
Et ceux-ci en avaient long à dire.
A quelques rythmes de là, ils mirent pied à terre.
Aëngius, une main sur son poing, salua la Dame de Calacirya, un genoux posé au sol.
Athanase, emporté d'allégresse, serra dans ses bras son amie de bienveillances.
Une joie dans la voie, il s'adressa à elle :

- Je suis heureux d'aprécier un accueil aussi agréable de par un visage famillier.
Bien que nous ne nous soyons pas annoncé auparavent, nous espérons ne point vous importuner.
Il y a longtemps que j'attendais cette occasion pour vous demander l'hospitalité.
La dissonance de nos guildes ne devant en rien jouer sur nos relations, je suis tout de même heureux de ne point vous voir votre visage changer à notre venu.

- Très chère Dame Célébrindal, je vous prie d'accepter mon cheval. Un voyage aussi long n'enkilose que trop mes membres.
Lefir prit alors sa forme plus imposante de dragon et poursuivit jusqu'au parachèvement de son altération.
Vous nous en montrerez plus aisément le chemin. Il en sera plus agréable pour tout le monde.

Célébrindal fut prise d'allégresse lorsqu'Athanase la prit dans ses bras. Il lui faisait là la plus belle démonstration d'amitié.

- C'est un honneur mon ami que de vous offrir l'hospitalité. Vous devez être fourbu par ce long voyage.

Tout en chevauchant la monture, elle continuait à parler encore et encore.

- Vous ne pouvez tomber mieux ! Des préparatifs sont en cours pour fêter l'anniversaire de ma chère Celemoor et votre présence est tout à fait souhaitable. J'ai pu me rendre compte qu'elle vous appréciait au moins autant que moi.

Ils étaient désormais en territoire GO. Célé s'efforçait d'être un guide digne de ce nom, citant à Athanase et son compagnon de route les contrées les plus célèbres. Puis elle leur indiqua les diverses tavernes (le taureau sans tête, le FHC notamment)

- Tous ces étabissements sont de qualité, vous pourrez y trouver des chambres avec bain chaud et collation. Si vous vous rendez au FHC, dites au maître des lieux que je m'acquitterai des frais, c'est un ami.
Je dois malheureusement vous quittez pour m'affairer autour de la réception en l'honneur de ma fille. Prenez le temps de vous apprêter et de vous reposer, je vous attends à bas avec les autres invités.

Aëngus avec une galanterie exemplaire aida la guerrière à descendre de sa monture. Célé le remercia et d'un aimable sourire réitéra son invitation. Elle s'éloigna joyeuse, la fête allait être inoubliable...

Karon éternua, quelqu'un devait parler de lui.

C'était sous les conseils d'une Célébrindal très communicative que Karon et Aëngius s'arrêtèrent à une auberge.
Ils prirent deux grandes chambres et après s'être baigné, parfumé et vêti d'habits de circonstance, ils se retrouvèrent dans la chambrée d'Aëngius.

- Bon, je suppose que tu sais comment faire venir les offrandes?!

- Oui, Fetan me l'a expliqué, il suffit que j'y pense en touchant le bijou…

A peine eut-il dit ces mots, que des boules de couleurs translucides apparurent doucement, laissant des trainés lunineuses à chaque passage.
Elles s'effaçaient tranquillement faisant la place à d'autres globes lumineux pour former un rideau chatoyant. Une silhouette apparut peu à peu.

Un jeune homme à la longue chevelure noir apparut sous l'éclat transcendant.
D'un regard déterminé, il avait le visage jeune et candide. Sa timidité se lisait facilement dans ses gestes, mais sa détermination était bien plus évidente.

- Maître Athanase! souria-t-il réjouit.
Je suis content que ma formule ait fonctionné!
Il offrit une boîte à Aëngius pendant que Karon poursuivit :

- Comment ça? Que veux-tu dire?
Que tu as pris le risque de péri dans cette expérience?
Tu veux dire qu'elle n'était pas au point?
Je ne suis pas content jeune homme! Nous en reparlerons quand nous rentrerons!

Le jeune alchimiste était confu et n'avait pas pensé qu'il verrait son tuteur s'inquiéter à son sujet.
Peunot, il ne dit plus rien et regardait ses pieds comprenant ce qu'il venait de se passer.
Il voulait tellement bien faire…
Karon, les mains sur hanches, sous le destabilisé, expira doucement pour se calmer. Il capta le regard d'Aëngius qui s'assit tranquillement, il lui fit comprendre qu'il ne fallait pas trop en rajouter.
Il se reprit, souffla une dernière fois et continua :

- Bon, explique nous comment cela fonctionne…

Fetan releva la tête avec un sourir qui pourrait illuminer à lui seul tout un pays. Ce qui désarma son protecteur en un seul regard.
Karon se retenait de le prendre dans ses bras comme un père avec son fils après un danger passé.
Mais le jeune mage était déjà reparti dans son exhaltation habituelle, ce qui fit rire Aëngius.

- C'est très simple, j'ai enchanté deux pierres. Elle se recharge de Mana allié à une incantation de mon cru.

- Si c'est si simple, pourquoi étais-tu réjoui que cela fonctionne?

- Euh… Fetan comprit qu'il venait de se faire piéger, il décida tout de même de dire la vérité. Sa timidité fit rapidement place à un enthousiasme qui lui est propre.
Parce qu'il ne faut pas se tromper dans le dosage de Mana, sinon un trop plein risquerait de dispercer notre corps un peu partout, tandis qu'un trop peu nous perdrait dans une autre dimension ou ne transferer qu'une partie de notre corps. Ensuite, l'incantation est importante, il faut ne pas se tromper dans les mots,…

Le jeune homme remarqua à la mine agacé de son maître qui poursuivit sa phrase d'un sourire en coin :

- ce serait bête d'oublier un membres important…!

D'un sourire entendu, Fetan comprit qu'il souhaitait lui faire comprendre qu'il était inquiet mais fier de son succès.

- Je suppose que tu es venu avec le présent de Célémoor… Mais pour le reste?

- Pour ça il faudrait sortir, je ne crois pas que cela tienne dans cette chambre.

Les hommes sortirent de l'auberge et allait dans une place moins dérangeante pour les passant.
J'ai demandé à Goanag d'être en contact avec les offrandes, c'est lui qui a incister pour tout choisir.

- Quand il s'agit d'alcool, c'est sûr, c'est un maître…
Tu veux dire que si je penses à lui, il viendra avec ce que je t'ai demandé?
Mais ton bijou est fiable ou je peux le disloquer si je l'invoque? Demanda Karon avec un petit sourire presque satisfait.

- Voyons, non, maître Athanase! Si cela fonctionne une fois, il n'y a plus de risque pour que la personne qui l'utilise soit en danger!

Déçu, le guerrier-mage haussa les épaules.

- Cependant, sachant ma découverte et mes calculs exact, je vous offre ce médaillon. La pierre qu'elle contient, vous transporte à l'endroit que vous avez déjà visiteé, ou vous amène à la personne que vous pensez. Elle vous permet également d'invoquer comme cette pierre les gens que vous voulez. Bien sûr la distance varie en fonction de la force de votre pensée.

Karon porta le médaillon autour de son cou.
Et par le même rideau de lumière coloré, Goanag apparu, assit sur d'énorme fût, il en vidait un baril ne se souciant aucunement du poid de celui-ci.

- La pierre n'a pas besoin de mélanger les corps il le fait très bien tout seul.
Dis donc espèce de soûlaud, cet alcool n'est pas pour toi!

- Si tu crois que je vais me faire prier pour en boire un peu, je n'ai pas que ça à faire de poser mon derrière sur ces tonneaux!
Tu crois que je vais les contempler sans y goûter!
Il ne faudrait pas les empoisonner tes hôtes!
Il dégaina son énorme épée tout en gardant son tonneau sur une épaule.
Vient le chercher si tu y tiens tant!

- Non finis-le, ce n'est plus la peine, tu y as touché, il doit être à moitié vide maintenant!
Je ne te propose pas de venir avec nous, je vais te renvoyer avec Fetan.

Karon et Aëngius félicitèrent une dernière fois leur protéger et lui donna les dernières revendications.
Puis, d'un dernier geste d'au revoir pour Fetan et d'un vilain pour Goanag, l'immortel les renvoya d'où ils étaient venu.
Puis, afin de ne point se salir, il enchanta les charges avec une alteration d'état les libérant de la gravité terrestre.
Malheureusement sont sort fut très près de râter. Le choc en retour apporta une petite migraine passagère.

- C'est bien fait pour moi, je ne maîtrise pas bien cette conjuration!
Mais bon, allons-y, n'agravons pas notre retard…!