Une de plus en moins....

Maintenant, question:

On va ressortir ce vieux débat tout les 5 posts ou c'est juste en périodes de fêtes?? fou

Lenwë a écrit:: Maintenant, question:

On va ressortir ce vieux débat tout les 5 posts ou c'est juste en périodes de fêtes??

Allez on se détend et on évite les sujets qui fâchent pitié (ya pas le chat dans Shrek la? ^^)

Bon je dois quand même avouer que je préfère crever plutôt que de me prostituer...(et pour ceux qui diront tu diras pas ça quand tu creveras de faim et bien je leur dit simplement que j'ai vécu certaines choses qui appuies ma décision! )

Tiens vous savez qu'à Sarrebruck (ville allemande) il y a des prostitués hommes?
Je vous dis pas que comment ça m'a fait bizarre...

Nakshi/Meli a écrit:: Tiens vous savez qu'à Sarrebruck (ville allemande) il y a des prostitués hommes?
Je vous dis pas que comment ça m'a fait bizarre...

(Y'en a pas que là-bas!)

Sarrebruck est jummelée avec ma ville!!
fou

Ah bon tu es de où toi??????

Sarrebourg... Sasmokin

Dernier post ...

http://www.watchmen.nl.amnesty.org/actie.cfm?id=30
http://sisyphe.org/article.php3?id_article=912
http://www.isabelle-alonso.com/article.php3?id_article=15

Ad'garith a écrit:: mais par contre Alff tu m'énerve avec tes changements de mots, à mes yeux tu prends des extrêmes qui n'ont rien avoir.... à moins que ces prostitués ne soient battues ta comparaison ne vas pas...

Une étude américaine menée à Minneapolis montre que 78 % des prostituées ont été victimes de viol par des proxénètes et des clients, en moyenne quarante-neuf fois par année ; 49 % ont été victimes d’enlèvement et transportées d’un État à un autre et 27 % ont été mutilées (Raymond, 1999). Hunter (1994) évalue que les prostituées de Portland, en Oregon, ont été violées en moyenne une fois par semaine. Weisberg (1985) soutient que la plupart des prostituées juvéniles ont été abusées ou battues par leurs « souteneurs » et leurs clients. Quelque 85 % des femmes interviewées par Parriott (1994, cité dans Farley et Kelley, 2000:37) ont été violées pendant qu’elles se prostituaient. Selon une étude de Green, Goldberg, Christie, Frischer, Thomson, Carr et Taylor (1993), le premier souci des prostituées de rue de Glasgow, au Royaume-Uni, est la violence des clients. Pour ces femmes, être violé apparaît banal et normal. Elles considèrent que l’abus physique est une partie intégrante et commune de la prostitution. Selon une étude de Miller et Schwartz (1995), 94 % des prostituées de rue interviewées ont subi une forme ou une autre d’assaut sexuel et 75 % d’entre elles ont été violées par un ou par plusieurs clients. Une recherche menée à Chicago montre que 21,4 % des femmes exerçant des activités d’escort girls et de danseuses nues ont été violées plus de dix fois (Boulet, 2002). Selon Phillis Chester (1994), 75 % des escorts girls ont commis une tentative de suicide. Les femmes prostituées comptent pour 15 % des suicides rapportés par les hôpitaux américains (Farley, 2003).

Ad'garith a écrit:: certes elles sont forcés de faire l'amour, mais on ne les fait ni travailler dans des champs en plein cagnare, ni creuser dans des mines avec des risques énormes...

Les femmes et les filles embrigadées dans la prostitution au Canada connaissent un taux de mortalité quarante fois supérieur à la moyenne nationale(Baldwin, 1992:58).

C'est vrai, pas des risques énormes... tout tout tout petit les risques... En plus, le sida ne tue plus, je ne m'en souvenais plus, désolée....

Ad'garith a écrit:: Cependant comme le dit Kelan c'est malheureusement aussi un métier... j'ai déjà lu un article (je ne sais plus quel mag.. ptete l'obs ou nouvel obs quand me faisait chier dans une salle d'attente :p) sur les prostituées professionelles à Paris par exemple.. des femmes qui en font volontairement leur métier...

Nombre de recherches vont dans ce sens : les personnes prostituées ont un lourd passé traumatique et une histoire d’abus sexuels chroniques (Burgess, Hartman et McCormack, 1987 ; Giobbe, Harrigan, Ryan et Gamache, 1990 ; James et Meyerding, 1977 ; Silbert et Pines, 1981, 1982, 1983 ; Simons et Whitbeck, 1991 ; Widom et Kuhns, 1996). Entre 60 % à 90 % des personnes qui se prostituent ont été sexuellement abusées dans leur enfance (Murphy, 1993 ; Silbert et Pines, 1983). Judith Trinquart précise qu’en France on « recense entre 80 et 95 % d’antécédents de violences sexuelles chez les personnes prostituées originaires du pays » (citée dans Chaleil, 2002:11). Au Brésil, Gilberto Dimestein (1992), qui a interrogé 53 fillettes et adolescentes « venues d’elles-mêmes à la prostitution » soutient que 95 % d’entre elles étaient issues de familles dysfonctionnelles. Ces violences sont la raison de la fugue d’adolescent-es qui sont attendu-es par des recruteurs dans les gares de train et d’autobus des grandes villes (Poulin, 1994 : chapitre II). L’enfance des personnes prostituées a été marquée par l’abus sexuel et physique (Farley et al.,1998). Quelque 62 % des prostituées interviewées par Bagley et Young (1987) ont avoué une histoire d’abus physique dans leur enfance. Une autre étude révèle que 90 % des femmes prostituées avaient été physiquement agressées dans leur enfance ; 74 % de ces mêmes interviewées ont été sexuellement abusées dans leurs familles et 50 % ont été sexuellement abusées par une personne étrangère à leur famille (Giobbe, Harrigan, Ryan, et Gamache 1990). Selon le Council for Prostitution Alternatives de Portland, des 123 survivants de la prostitution interviewés, 85 % ont souffert d’inceste, 90 % d’abus physique et 98 % d’abus émotionnel (Hunter, 1994). Selon Widom et Ames (1994), l’enfant survivant aux abus sexuels risque beaucoup plus d’être arrêté, adulte, pour prostitution que le survivant aux abus physiques. Les survivant-es de traumatismes sexuels vécus dans l’enfance risquent de vivre des dysfonctionnements importants : ils développent souvent des idées et des comportements auto-destructeurs, un mépris de soi, un sentiment de honte, des désordres alimentaires, l’abus de drogues, etc. (Herman, 1992 ; Morin 1984) Pour le psychothérapeute Bernard Lempert (2001) :

Un métier comme un autre. Choisi majoritairement par des filles violées dans leur enfance. c'est vrai que cela t'aide à t'aimer et à aimer ton corps, le viol dans l'enfance. ça te donne aucune envie de te détruire...

stop le debat...

De toute facon ce genre de truc c'est comme pour le cpe... On trouvera toujours quelque chose a dire d'un coté ou de l'autre c'est sans fin.

Quand aux recherches on leur fait dire un peu ce qu'on veux. Comme n'importe quoi.

tien au passage voila une recherche scientifique qui devrait beaucoup plaire a alf:

Une de plus en moins.... - Page 4 Ecoute_femme

Une de plus en moins.... - Page 4 Ecoute_femme

Pfffffff...

Dernier post, dernier post... si on continue comme ça on en a encore pour 15 pages!! En plus tu repetes 13 fois les même choses... Alors ptête que les prostituées elles souffrent mais là c'est toi qui nous fait souffrir!!!

Neutral

Lenwë a écrit:: Sarrebourg...

Tu es à Sarrebourg???????
Moi je suis à Sarreguemines!!!

T'es vraiment pas loin de chez moi toi!!!
Surtout comparé aux autres lol!

ehe

Meme avis que Alff, et ce sujet n'a strictement rien à voir avec le CPE ou autre débat de societé qui ne dure que le temps de quelques mois de manifs...

Pour moi il n'y a pas de débat pour ou contre la prostitution, mais pour ou contre l'esclavagisme ?
Parce que ce n'est rien d'autre que ça : de l'esclavagisme... pour les femmes particulierement, mais quand on sait que les enfants sont touchés aussi dans beaucoup plus de pays qu'on ne le pense, et meme les hommes comme l'a remarqué Meli.

C'est pour ça qu'il faut que guerrière soit un métier d'avenir pour toutes les femmes, même si bien sur, c'est à elles de décider.

Enfin entre la coupe du monde et ce débat, je trouve dommage que des histoires pareilles se greffents sur des évennements sencés célébrer avant tout le fair play, la compétition et le beau jeu.

[Edit Lenwë: Et puis c'est tout!]